Histoire de Psyché - Apulée
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Jn  
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L'histoire de Psyché ne nous a été transmise que par les Métamorphoses d'Apulée, écrites entre 125 et 180 ap JC.
Aphrodite Hermès Tarente -470
Toutefois cette histoire n'est pas née à ce moment là, surtout si l'on veut imaginer que l'influence chrétienne naissante aurait pu déjà éclairer Apulée.
En effet, l'histoire de la rencontre de l'âme et de l'Amour est telle que les chrétiens l'ont repris à leur actif pour commenter l'amour de l'homme et de la femme et l'amour de l'homme et de Dieu.
Et bien en 470 av JC, on retrouve près de Tarente en Italie, non pas des écrits, puisque nous ne les avons pas retrouvé, mais des stèles qui représentent sans ambiguité possible Psyché ailée et Amour également ailé tirant un char dans lequel est monté Aphrodite (Vénus) et Hermès (Mercure). Cette stèle montre que cette histoire, donc ces caractères, étaient bien déjà totalement repérés dans la conception grecque.
Ceci nous permet de rappeler ce vaste continuum de la pensée humaine, qui découvre progressivement d'où il vient et où il va. S'agissant d'un devenir unique et puissamment attractif, toutes nos découvertes, de quelques philosophies que ce soit, ou religions ou politiques ou autres, convergent vers une seule et même réalité, dont la seule différence est le point de vue de chacun. Mais ce que nous découvrons est totalement commun.
Psyché et Amour tire le char d'Aphrodite et d'Hermès. Tarente. -470.
Voici un court résumé de la Vie d'Apulée, emprunté à un site très documenté sur les textes anciens nommé "remacle" http://remacle.org/bloodwolf/auteurs/Apulee.htm
Apulée est un auteur du IIe siècle après Jésus-Christ, originaire d'Afrique, un des premiers exemples d'une carrière littéraire entièrement faite en dehors de Rome. C'est un esprit brillant, universel, bien dans la ligne du mouvement de la Seconde Sophistique. 
Né vers 125, d'une famille riche de Madaure (en Numidie, dans l'actuelle Algérie), il fit d'abord ses études à Carthage, où il apprit l'éloquence latine, avant d'aller chercher à Athènes un enseignement philosophique supérieur, de voyager beaucoup, puis de retourner en Afrique. Carthage deviendra sa résidence habituelle et où il y mourra après 170.
C'était un personnage singulier et attachant, qui avait les yeux grands ouverts et s'intéressait à tout, aux sciences, à la philosophie, à la religion, à la magie aussi. Comme l'écrit P. Grimal, il «se fit initier à tous les cultes, plus ou moins secrets, qui abondaient alors dans l'Orient méditerranéen : mystères d'Éleusis, de Mithra, d'Isis, culte des Cabires à Samothrace, et mille autres encore, d'une moindre célébrité. Il parlait couramment le Berbère, le Latin et le Grec.