Ovide - Les Métamorphoses - livre VIII vers 183
Dédale et Icare s'évadent de Crète par les airs. Chute d'Icare
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> Dédale se sentait enfermé en Crète et il l'était, retenu par Minos sur terre comme sur mer. "Du moins le ciel me reste ouvert et c'est la route que je prendrai". Il dispose en ordre régulier, des plumes en commençant par les plus petites. Il attache celles du milieu avec du lin, celles des extémités avec de la cire. Icare son fils regardait son père à l'ouvrage. A l'aide d'une paire d'ailes, il équilibra son corps dans l'air où il resta suspendu en les agitant. Puis il en munit son fils et lui dit "Je te conseille de te tenir à mi-distance des ondes de crainte qu'en volant trop bas, elles n'alourdissent tes ailes, et du soleil pour n'être pas, si tu vas trop haut, brulé par ses feux". 
Puis il lui conseille de le prendre pour guide et il se jette dans le vide. Déjà sur sa gauche, ils avaient été laissées Samos, l'île de Junon (Héra), Délos et Paros, à leur droite Lébinthos et Calymné. Alors Icare se laissa goûter la joie de ce vol audacieux, abandonna son guide, et cédant au désir d'approcher du ciel, il monta plus haut. La cire fondit, et il n'agite bientôt que ses bras nus. Son père n'a que le temps d'entendre son nom quand la mer céruléenne l'engloutit. Son père le retrouva et l'ensevelit dans l'île voisine qui porte désormais son nom.