Psyché

Psyché est trop belle et sans le chercher, elle attire les désirs au point que les Autels de Vénus ne sont plus honorés.

Cette légende païenne, inspire les chrétiens qui y trouvent une image forte de l'âme humaine à la quête de l'Amour divin.

Vénus charge son fils Eros (ou l'Amour) de punir cette effrontée mortelle. Mais Eros va tomber lui aussi sous le charme de Psyché. Il l'invite dans son château, et la rejoint la nuit en lui demandant de ne pas chercher à le connaître.

Et c'est une multitude de représentations somptueuses que l'occident va consacrer à ce mythe de l'âme et de l'Amour.

Mais un jour, Psyché se penche sur l'Amour tandis qu'il dort, elle croit voir un monstre, elle découvre un beau jeune homme, sans savoir encore qu'il est le Dieu de l'Amour.

Mais une goutte de sa lampe à huile, tombe sur l'époux, le brûle et le réveille. Eros s'aperçoit de la défiance de Psyché et il s'enfuit.

Le drame est noué. Psyché pourra-t-elle revoir l'Amour ?

Le site mythologie a consacré une dossier complet à plusieurs œuvres picturales de la légende de Psyché, que vous pouvez atteindre ici

Psyché suit alors un très long chemin, à la recherche d'Eros et finalement s'en remet à Vénus. Celle-ci l'accable de tâches que Psyché arrive à réussir. La dernière la mène aux Enfers et Psyché ne résiste pas à une tentation. Elle s'endort en ouvrant le vase de Perséphone.

Or l'Amour est allé demandé à Zeus d'épouser Psyché. Le roi des Dieux lui donne l'immortalité et marie les époux. Vénus abandonne sa colère et accueille sa bru.

Vous pouvez aussi les retrouver dans leur contexte sous la grande rubrique :

Psyché et Amour - Genest

Cette histoire a été racontée par Apulée (Romain de Numidie 125-170) dans ses Métamorphoses dont nous vous proposons un résumé illustré.

Mais on retrouve aussi cette histoire dans;

- les Amours de Cupidon et Psyché (1669) de Jean de La Fontaine (1621-1695)

- le Psyché (1671) de Molière (Jean-Baptiste Poquelin 1622-1673).

Victor de Laprade (poête français 1812-1883) a écrit également un essai intitulé Psyché (1841), qui dépasse largement le cadre d'Apulée en tentant une généralisation des principes sous tendus et des relations entre les hommes et la divinité.