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Instruit
par de telles leçons, et par d'autres, Numa (Numa Pompilius), revint dans sa
patrie et à la demande du peuple du Latium, consentit à prendre les reines de
l'état. Grâce au bonheur qui lui échut d'avoir une nymphe pour épouse
(Egérie, une des Camènes) et Camènes pour guides (les Camènes sont des
divinités italiques conseillères, proches des muses), il enseigna son peuple
l'art de la paix, habitué qu'il était, à la guerre et à ses violences. Quand,
parvenu à la vieillesse, il s'éteignit, le peuple du Latium le pleura. Car
son épouse abandonna la ville et sa cacha à l'abri et des épais taillis,
empêchant la célébration du culte de Diane d'Aricie (Diana Aricina avait un
temple aux bords du lac de Némi, consacré à l'Artémis Taurique dont Iphigénie
et Oreste en furent les premiers prêtres). |
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