Mythologie - Une constante modernité
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Parce qu'elle est une expression de l'âme humaine, la mythologie structure les légendes, fixe une histoire ancienne, précise des codes, analyse des situations et des comportements, recherche l'avenir et le monde divin.
Rien de ce que nous connaissons aujourd'hui, n'existerait sans le passage obligé de la mythologie.
Les religions, l'art, l'industrie et la littérature, les morales et les philosophies trouvent leur substrat dans la mythologie et celle-ci poursuit inlassablement et indépendamment son œuvre de perception du monde.
Ce n'est pas par hasard que Freud établit une schématique qu'il nomme "le complexe d'Œdipe". Si Jésus désigne le pain et le vin comme les représentations même de sa personne (ou sa personne elle-même), c'est parce qu'un long chemin de la pensée avait préparé les hommes à une telle affirmation, au point que les Grecs imaginent deux Dieux, particulièrement proches des hommes; Déméter déesse des moissons et des blés et Dionysos dieu du vin et de la pensée libérée.
Il n'est pas imaginable de prétendre que les hommes d'aujourd'hui auraient découvert l'origine du monde qu'on appelle aujourd'hui "Big Bang". Les grecs font tout partir d'un Chaos, aux étranges propriétés puisqu'il en découlent l'univers (Gaia est bien plus que la terre dans ses attributs, ne serait-ce parce qu'elle engendre le ciel Ouranos et également les astres, les planètes, etc), le désir (Eros ou l'Amour, puissance qui unit tout; dieux, hommes, vivants et matières) et d'autres principes comme la nuit noire (Nyx qui est tout à la fois porteuse de l'absence, du vide, de la discorde ou de la mort, mais aussi des rêves, etc)
On peut rêver aux propriétés du Big Bang en quittant la philosophie quantique pour découvrir que nous ne faisons qu'améliorer la compréhension de la Création, sans pour autant innover par rapport à l'imaginaire grec. On remarquera également que dans son mode poétique qu'il serait stupide de prendre au pied de la lettre, la Genèse biblique retrace parfaitement dans l'ordre, l'apparition des phases de l'univers, ordre pour lequel l'homme n'avait alors pas beaucoup de moyens scientifiques sophistiqués pour le découvrir.
Ce que nos ancêtres nous ont transmis est toujours bien là présent et utile, tout comme d'ailleurs les lettres et les calculs qu'ils ont forgé aux mêmes moments que la matière intellectuelle et artistique qu'ils ont macérés au sein de la mythologie.
Même la multitude des Dieux n'est qu'un apparent détail d'expression, pour ceux qui imagine un Créateur unique. Ces mêmes mythologies n'ont eu de cesse de concevoir un dieu unique, qu'il s'appelle Aton chez les Egyptiens, Yahwé chez les Hébreux, ou Sérapis chez les Romains-Grecs-Egyptiens.
Ceci prouve qu'avant même la découverte Hébraïque, la confirmation Chrétienne ou Musulmane, l'homme cherchait à définir inlassablement le monde divin qui outre Dieu est aussi peuplé d'Anges, ces messagers qui se nomment Hermès ou Iris chez les Grecs ou Raphael, Michel ou encore Gabriel chez les peuples du Livre.
Même les erreurs majeures ne doivent pas être interprétées faussement. Lorsque l'Inquisition obligea Galilée à renoncer à sa théorie, peu de vrais savants pensaient vraiment que la terre était encore le Centre du Monde. On craignait plus une mauvaise interprétation de la Religion Catholique (à tort) et on avait préféré retarder pareille annonce. La découverte du véritable cheminement mental de l'humanité prend de malheureux détours, mais avance inexorablement depuis l'aube de l'humanité (Déesse-Mère), du début de la notation (Egypte - Homère), de la naissance de la philosophie (Socrate - Platon), des révélations (Abraham - Moïse - Jésus - Mohamed), des sciences exactes de l'infiniment grand ou infiniment petit, de la recherche incessante du "D'où vient-on ? Où va-t-on ?". Et chaque parcelle de découverte s'ajoute dans une vaste construction de l'Esprit.