Aphrodite

Olympienne, Déesse de l'amour.

Vénus chez les Romains

Ne nous trompons pas, la venue d'Aphrodite (écume de la mer) n'est pas une histoire gentille pour jeunes enfants.

Les Grecs puis les Romains (Vénus) ne lui font pas une place spéciale à la seule vue de sa beauté.

Aphrodite (ou Vénus) va d'abord reprendre les attributs de l'Eros-primordial

Celle d'attirer les choses, les hommes et les Dieux par le désir d'Amour.

C'est à ce titre qu'on va la concevoir, mère d'un jeune Eros.

Puis, elle va synthétiser, l'union du ciel, de l'air et de l'eau,

dont elle va découler, se posant sur terre et instaurant l'Amour.

Enfin, elle va matérialiser l'union nécessaire pour engendrer, après que

l'Ouranos ait été séparé de la Terre-mère.

C'est l'image alors de la différentiation de sexes.

A part ces réflexions de l'ordre de la Genèse, Aphrodite, Vénus

chacune avec un type propre vont interpréter, la femme (idéale ou non)

l'amour (trompeur ou trompé), le désir (concepteur ou réducteur),

le triomphe (modeste ou victorieux)

Rome en fait sa déesse génitrice (Vénus est mère d'Enée et donc de la

famille fondatrice romaine.

Son importance est source de combats et de guerre. Celle de Troie lui est

directement imputable. Hélène est sa représentation et sa victime.

Troie va payer l'inconvenance de Pâris, prince troyen.

Enée fera ressusciter Troie dans Rome, l'impériale et la dominante.

C'est la destinée humaine, que vivifie Aphrodite ou Vénus.

William Bouguereau - Naissance de Vénus - XIX°