Arès

14-18

Olympien, Dieu de la guerre brutale

Olympien, il est le fils d'Héra et de Zeus. Toutefois, certaines légendes indiquent qu'Héra, fachée des aventures de son époux, avait conçu seule Arès, après avoir senti une fleur que lui tendait Flore (peut-être une aubépine ?)

Si on exclut Héphaistos qui serait né d'Héra seule, (mais qui pourrait aussi être un enfant légitime du couple divin),

Arès est le seul de sa fratrie à être Olympien. En effet ses sœurs; Hébé, Illityie, Enyo (et parfois Eris qui, dans une variante est la sœur jumelle d'Arès), n'ont pas reçu tant d'égard.

Beau garçon, - il aura des succès féminins - mais il est surtout querelleur, violent, et se délecte dans la guerre et ses désastres.

Les Dieux (et les Grecs) ne vont guère l'apprécier - hormis Aphrodite - Héphaistos, mari trompé, surprendra les amants et les piègera dans un filet

Et il invitera tous les Dieux à contempler sa prise. Arès n'aura jamais une légende à la hauteur de sa haute fonction.

Il ne paraîtra même pas particulièrement courageux ou victorieux. Et même, face à Athéna, il sera vaincu deux fois.

Jugé pour avoir tué un fils de Poséidon qui tentait de violer sa propre fille Alcippé, il sera finalement acquitté. Le lieu de ce procès particulier qui mêlèrent les Dieux et les hommes, pris en sa mémoire, le nom d'Aréopage (colline d'Arès), et se situe sur la colline voisine de celle de l'Acropole d'Athènes.

Son culte provient de Thrace et on y adjoignit celui des Amazones, qui seraient ses filles.
Le glaive est le symbole qui le représente ainsi que le casque et le bouclier.

Par contre, Mars romain est entouré de tous les prestiges et il est honoré juste après la triade Jupiter - Junon - Minerve, au sein de la triade Mars - Jupiter - Quirinus.

Arès, Aphrodite surpris par Héphaistos et les Dieux

Alexandre Guillememot - Indianapolis - 1827