Ovide - Les Métamorphoses - livre VII vers 404
Retour de Thésée à Athènes. Les Athéniens célèbrent ses exploits .
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> C'était le moment où venait d'arriver Thésée, fils encore inconnu de son père (Egée) et qui, par sa valeur, avait ramené la paix dans l'isthme baigné par deux mers (golfe de Corinthe et golfe Saronique).
Le paysan qui laboure ses champs n'avait plus à craindre du sanglier de Cromyon (Phaea, la laie de Cromyon près de Corinthe qui ravageait les champs).
La terre d'Epidaure a vu succomber le fils de Vulcain armée de sa massue (Périphétès (H) fils d'Héphaistos assommait les passants).
Les rives du Céphise ont vu succomber l'impitoyable Procuste (qui obligeait les voyageurs à se coucher dans son lit, il étirait alors ceux qui étaient trop petits et coupait ce qui dépassait pour ceux qui étaient trop grands).
Eleusis, sanctuaire de Cérès, a vu la mort de Cercyon (ce fils de Poséidon défiait à la lutte et tuait ses adversaires obligés).
Il a péri, ce Sinis qui fit un cruel usage de sa rare vigueur, qui pouvait courber les troncs et amenait de leur cime jusqu'à terre les pins destinés à écarteler les corps de ses victimes.
Sûre est désormais la route vers Alcathoé (Mégare) aux remparts construits par Lelex, car Sciron est réduit à l'impuissance, dont les os dispersés du brigand sont devenus rochers auxquels le nom de Sciron est resté attaché (Roches Scironiennes. Sciron obligeait les voyageurs à lui laver les pieds au bord des falaises et il les poussait alors dans le vide).
Tu es, grand Thésée, l'objet de l'admiration de Marathon, arrosé par le sang du taureau de Crète (capturé par Héraclès, il fut apporté à Eurysthée qui le remis en liberté. Il ravageait l'Attique après avoir traversé l'isthme de Corinthe. Thésée l'avait dompté, ramené à Athénes et l'avait sacrifié à Apollon Delphinios)
Le peuple et le palais adressent ses vœux aux dieux, en l'honneur de Thésée, ils vident les coupes pleines des dons de Bacchus.
Médée pour le perdre, (constatant le triomphe de Thésée et connaîssant son origine, il est le fils d'Aethra et d'Egée, il est donc un danger pour elle et pous le fils qu'elle a donné à Egée; Médos), brasse un breuvage où elle place de l'aconit rapporté des rivages de Scythie. 
Egée, lui-même, sur les conseils de sa perfide épouse, tendit le poison à son fils comme à un ennemi. Thésée allait boire la coupe, lorsqu'il laissa apparaître la poignée d'ivoire de son épée. Egée reconnut immédiatement la marque de la famille et d'un geste rapide écarta de la bouche de Thésée, avec le poison, le forfait.
Egée quand il avait connu Aethra à Trézène, avait laissé son épée et ses sandales cachées sous un rocher. Thésée, guidé par sa mère, souleva le rocher à sa maturité, pris l'arme et se rendit à Athénes pour se faire reconnaître par son père.
Médée échappa à la mort grâce à un nuage formé par ses charmes.