Aphrodite - Guerre de Troie

Olympienne, Déesse de l'amour.

Vénus chez les Romains

Tout commença par la pomme (de discorde) lancée par Eris aux noces de Cadmos et Harmonie.

Eris, qui n'était pas invitée, jeta la pomme en disant "A la plus belle".

Trois déesses se sentirent concernées; Héra, Athéna et Aphrodite et se disputèrent.

Hermès proposa de les départager en demandant à un berger du mont Ida de Troade, nommé Parîs, de choisir lui-même.

Chacune des déesses se livra à une campagne de séduction mais surtout de subordination.

Et Parîs préféra Aphrodite qui lui offrait la plus belle femme du monde; Hélène.

Or Parîs était le fils de Priam, roi de Troie.

Il enleva Hélène, épouse de Ménélas roi de Sparte (on dit qu'elle le suivit très librement)

Aphrodite protégeait les amoureux.

Mais la guerre éclata entre les Grecs et les Troyens et elle protégea ces derniers.

D'autant qu'elle s'était laissé séduire par Anchise, prince troyen qui lui avait donné Enée.

Elle secourut Parîs qui allait succomber devant Ménélas en combat singulier. Elle envoya une brume épaisse et profita du désarroi pour abriter son protégé en lieu sûr. Mais cet incident annula l'accord des deux parties qui acceptaient de s'en remettre au vainqueur, ce qui relança une guerre totale.

Elle abrita également Enée aux prises avec Diomède, elle fut même blessée par ce dernier et dut remonter sur l'Olympe pour se soigner.

Après la chute de Troie, elle arma et conduisit Enée, qui emporta son vieux père, boiteux depuis qu'il avait osé révêlé ses amours avec la déesse et son fils Ascagne (ou Iule) et avec lui la descendance troyenne.

La déesse le guida partout. Chez Didon où l'amour frappa la reine de Carthage pour Enée.

Puis, afin qu'Enée établisse sa destinée, elle l'accompagna jusqu'en Italie où son culte fut introduit sous le nom de Vénus.

Ainsi Vénus est une toute autre déesse pour les Romains, certes reprenant les pouvoirs et attributs d'Aphrodite, mais surtout mère des romains par son fils Enée et par Jules César de la famille des Iulii, qui descendait de Iule, fils d'Enée.