Maurice Druon   -   Mémoires de Zeus   -  7/ Les enfants d'Héra
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Reprise        (Maurice Druon fait faire ici à Zeus une remise en situation du tome 1 et du point où il en était.)
Moi, Zeus, je vous ai conté les débuts du monde, le règne de mon grand-père, Ouranos le Céleste, celui de mon père, Cronos le dévoreur, ma naissance et mon enfance cachée, ma guerre contre le Titans, mon aïeule Gaia la Terre, la grande Déesse-mère. Je ne suis pas le jour mais la clarté, le principe de tout ce qui brille, illumine, irradie, étincelle dans les cieux comme dans les âmes. Je vous ai dit comment je pris pour épouse ma soeur Héra aux cheveux sombres. Je reprends ici mon récit.
L'Aube des Dieux
Début du voyage nuptial, Héphaistos, son infirmité, sa chute dans les flots
Au soir de nos épousailles, nous partimes Héra et moi pour un long voyage à travers les régions de notre terrestre empire. Les filles de mes premières unions nous faisaient cortèges et les nymphes nous dressaient chaque soir, en un nouveau lieu, un immense lit d'or. Et nous apportions à chaque sol la pluie fécondante.
La première déception nous attendait à Samos, là Héra donna le jour à Héphaistos, tellement difforme qu'Héra rejeta ce "monstre" et saisissant l'enfant, elle le jeta depuis Samos au loin plus au nord.

Le pauvre Héphaistos décrivit une longue courbe et tomba la tête la première du côté de Lemnos.

Mais n'avais-je pas fait comme mon père Cronos ?
Les Jours des Hommes
Thétis et Eurynomé recueille Héphaistos que sa mère
avait précipité du haut de l'Olympe - John Flaxman
Prophétie de Rhéia, naissance d'Ilythie, les temples de Paestum, fonctions d'Ilythie
Tout en gardant une obsession dont nous n'osions nous parler, je m'appliquai à mon métier de roi. Je revis avec émotion ma Crète natale et allai, en compagnie d'Héra, saluer notre mère Rhéia. Elle partageait à présent avec Gaia, les fonctions de la grande Déesse-mère et rendait des oracles. Le regard perdu, elle exhala ces paroles:
" La naissance naîtra près de la bouche de la Mère.
" Le feu lancé dans les flots retournera sous la terre.
" La porteuse de fraicheur sera le fruit du désert.
" Le semeur de guerre épandra son fracas dans les airs."
Mais nous ne comprenions pas ce qu'elle avait voulu dire. Sur les côtes italiques, Héra mit au jour, en Campanie, notre fille Ilythie. Nous étions si heureux que je m'écriai " Des temples, pour célébrer cet évènement heureux." Ma voix porta jusqu'à Paestum où l'avenir devait édifier aux Olympiens, ces sanctuaires géants et mesurés, inspirés au génie des hommes par le génie des Dieux. Qui n'a vu la lumière et l'ombre alterner sous ces colonnades de pierre blonde, n'a pas contemplé le pas des Dieux. Vous avez, mes fils mortels, délaissé nos cultes, mais les bêtes et les plantes ont pris votre relais. La vie continue de nous célébrer.
Paestum - temple d'Héra
Ilythie est la divinité protectrice des naissances. Elle a pour tâche d'aider les Déesses et les mortelles en travail. Nul délivrance ne peut s'accomplir sans elle. Ainsi s'éclaira la première partie de la prophétie de Rhéia, Car Ilythie, préposée de la naissance, naquit près de Cumes, antique oracle de la Grande-Mère.
Ilythie
La broche de Téthys, Héphaistos rappelé, sa nature, ses travaux
Poursuivant notre voyage, nous longions les rivages d'Ibérie lorsque Téthys, épouse d'Océan sortit des ondes. Elle portait sur sa poitrine une large broche d'une ciselure merveilleuse où des gemmes marines étincelaient de mille feux. Héra lui demanda qui lui avait fait présent si admirable. "C'est un divin boiteux qui est tombé dans la mer du côté de Lemnos", répondit Téthys. Je remerciai Téthys d'avoir recueilli, soigné, élevé Héphaistos. J'étais confu. Héra n'était pas moins troublée, elle même recueillie par Téthys pour fuir Cronos. Mais il n'est pas dans la nature d'Héra de reconnaître ses fautes ni de laisser paraître ses remords.
Ce fut en Sicile, où se croisent éternellement les routes des hommes et celles des Dieux, qu'Héphaistos prit sa place parmi nous. J'avais, sur les hauteurs qui recevraient plus tard le nom d'Agrigente, appelé de nombreux immortels pour donner plus d'éclat à la solennité. Hadès au bras de Perséphone était remonté des Enfers. Héphaistos parut hirsute, butant, boitant, mais en fait je l'avais pensé ainsi, doué pour me servir, mais incapable de m'égaler, ou de me supplanter.
Agrigente - temple de la Concorde
Vulcain à sa forge - Pompéo Batoni 
Je lui confiai le feu, les Cyclopes et les Cent-Bras devenaient ses serviteurs. Il gouverne le feu de la terre tandis que je gouverne le feu du ciel. Le sous-sol est son domaine où Hadès le Riche le fournit en minerais. Ses forges sont les volcans, comme vous le dites en l'appelant "Vulcain". Ses chefs-d'oeuvre sont mon trône et mon sceptre, les flèches d'Apollon, la cuirasse d'Héraclès, le bouclier d'Achille. Mais vous oubliez vite de citer; la jante de la roue, le fer du ciseau, la scie, le clou, l'aiguille. Ainsi s'accomplissait la deuxième prophétie de Rhéia, concernant le feu jeté aux flots. Pensez avec gratitude à ce Dieu lorsque vous gravirez le sommet de la colline sacrée qui vous mène au temple de la Concorde.
Poursuite du voyage, naissance d'Hébé, Déesse de la Jeunesse, Naissance d'Arès
Nous arrivâmes sur les longues plages de l'Océan. Le char du soleil s'y enfonçait, poupre, dans les eaux vineuses et sacrées. Nos filles les Hespérides me firent signe de ne pas franchir le continent écroulé. Derrière nous, Atlas immobile soutenait le ciel de ses épaules, ainsi que je l'y avais condamné. Nous revînmes sur les bords septentrionaux de l'Afrique, avec les oasis fertiles dans la mer stérile du désert. Nous parvînmes ainsi en Egypte avec Hébé qui naquit comme l'avait prédit Rhéia dans le sésert libyque. Tu devais être l'image d'Héra vierge, mais aussi celle de tous mes premiers émois, l'épaule de Métis, le regard de Mémoire, les seins de Thémis, les flancs de Déméter.
Héra s'en aperçut et lui confia les tâches ménagères, mais si elle devait être servante alors qu'elle fût servante auprès de moi. Elle était ma jeunesse. J'exigeai qu'elle vint à la table des Dieux, silencieuse entre les convives, les frôlant de ses bras frais pour verser dans les coupes l'ambroisie, le divin breuvage de la divine ivresse.
Hébé - François Rude - Dijon - 1857
J'avais promis à Héra de lui faire connaître tout notre empire terrestre et nous traversions la Syrie, la Babylonie, la Drangiane et poussâmes qu'à l'Indus. Aucun des Dieux que j'allais engendrer; Dionysos, Héraclès, Alexandre, n'a jamais franchi ce seuil.

C'est en Phrygie, sur le chemin du retour, que fut conçu notre fils Arès, Dieu de la guerre. C'est en Thrace, région des hivers rudes, qu'il naquit. Et justement une guerre s'apprêtait.
Arès - Villa Adriana Canope - Tivoli Italie
Disparition des Géants, recherche de l'herbe qui rend vulnérable
Les Géants, profitant de mon abscence, s'étaient échappés de leur enclos derrière le Caucase où je les avais relégués. Ils avaient comploté à faire renaître le règne de Cronos dont ils avaient constitué la garde. Et là, ils s'étaient disséminés par toute la terre à la recherche de l'herbe qui rend invulnérable. 
Cette plante existe, m'expliqua Mémoire. Ouranos la créa et la cacha dans l'attente d'une génération d'hommes-dieux qu'il n'a pas eu le temps de créer. J'ordonnai au Soleil et à la Lune de cesser de briller et à Eos Déesse de l'Aurore d'attendre mon ordre. Puis accompagné de Mémoire, Athéna et Hécate aux trois corps qui gouverne la magie, je partis à la recherche de l'herbe mystérieuse.
"La voici" dit Hécate, la palpant de ses six mains. Mémoire la reconnut. Alors je l'arrachai avec la touffe et toutes ses racines et la cachai cette fois dans le ciel, pour que nul ne pût se l'approprier. Et l'Aurore fut autorisée à briller à nouveau.
Provocations d'Arès, Combat contre les Géants et les Aloades, leur défaite, Arès enfermé, Héphaistos couronné, prophétie d'Héra
Arès avait grandi et du haut de l'Olympe bravait avec forces de moulinet de son épée, les Géants invisibles. Il voulait surtout vaincre, dominer, accabler et faire plier l'échine de ses adversaires. Mais à trop menacer les méchants, parfois on précipite leurs entreprises.
Les Géants attaquèrent l'Olympe. A nouveau nous vîmes, d'au-delà les Karpates, fondre sur nous la troupe monstrueuse conduite par Alcyonée. Par-dessus les Balkans, surgirent Ophion et Porphyrion le rouge. Enjambant les montagnes se pressaient Clytios le glorieux et Mimas, Thoas, Pallas, Agrios le farouche, Polybotès, Encelade le large, terrifiant et velu. Ils arrachaient des chênes à pleines poignées pour s'en faire des javelots et des massues. A nouveau, nous fûmes criblés de rocs et d'arbres enflammés. Tous les maux dont gémissent les hommes se trouvaient ligués contre les Dieux; avalanches, séismes, inondations, cyclones, incendies de forêts, grêle, épidémies de bétail.
A nos vieux ennemis s'étaient joints les deux Aloades; Ephialtès et Otos, c’est-à-dire "Cauchemar" et "Bêtise", fils de Poséidon l'insatisfait. Chaque génération produit ses Aloades qui confondent l'agitation avec l'action. Déjà saisissant le (mont) Pélion, ils avaient entrepris de le mettre sur (le mont) Ossa afin de bâtir un escalier pour atteindre l'Olympe.
Je n'utilisai pas les Un-Œil ou les Cent-Bras. Chacun choisit son ennemi. De son Trident, Poséidon arracha une pointe de l'île de Cos et la fit retomber sur Polybotès, dont il ne resta que l'île de Nisyros. Héphaistos, bien calé contre un volcan, lançait des masses de minerai ardent sur les assaillants. Il emporta la tête de Clytios, puis ce fut Mimas qui s'écroula, frappé d'une boule de feu sur la poitrine.
Arès hurlait, se démenait trop, génait et changeait sans cesse d'adversaire. Athéna à mes côtés portait la précieuse Egide. Lorsque Encelade s'élança depuis l'Epire, Athéna l'arrêta de sa lance, le renversa contre l'Italie et le déchira sur les promontoires de la Sicile. Pallas se rua sur elle pour la violer, mais je l'arrêtai de ma foudre et il tomba sur les plateaux de Macédoine. Athéna écorcha le géant et de sa peau, d'une pièce arrachée, s'en fit une cuirasse. Elle prit son nom également qu'elle mit devant le sien pour rappeler qu'elle était l'inviolable; Pallas-Athéna.
Prométhée s'efforçait de mettre les hommes à l'abri. Mais les hommes couraient se réfugier justement là où les Géants passaient ou moi qui les foudroyait.
Quant aux Aloades, ils avaient réussi à mettre un pied sur l'Olympe et poursuivaient les Déesses. Arès se précipita, mais il trébucha et les Aloades l'ayant mis à genoux, le rossaient à plaisir. J'allai lui porter secours quand j'entendis les appels d'Héra poursuivie par Porphyrion le Rouge. J'écrasai d'abord Ophion sous une montagne et aveuglai Alcyonée de deux éclairs. Je me ruai sur Porphyrion quand Hécate frappa de ses torches le foie du Géant. Héra les voiles déchirées, se débattait sous les reins du monstre. Je le frappai au col, le retournai et lui cognai la tête contre mon trône. Puis je lui lachai tout ce que mon poing contenait de foudre et il grilla tout entier comme une friture.
Les géants attaquent l'Olympe
Cette défaite sonna la retraite des Géants qui s'enfuirent en ravageant tout sur leurs passages. Les Dieux se remettaient de leurs combats et moi je constatai les ravages et la désolation partout répandus. Prométhée se lamentait pour les hommes presque partout détruits. Puis une voix coléreuse et étouffée nous parvint. C'était celle d'Arès enfermé dans une marmite de bronze où l'avaient enfermé ses cousins Aloades. Personne n'arrivait à soulever le couvercle - sauf-moi peut-être -, mais je décidai de laisser la terre dans la paix et de maintenir Arès treize mois du monde dans sa marmite.
Aphrodite apparut alors, vêtue de voiles blancs, une ceinture d'or autour des reins et tenant une couronne dans ses doigts parfumés. C'était l'Aphrodite Nicéphore, attendant la fin des combats pour récompenser les vainqueurs. Elle posa sa couronne sur la tignasse souillée d'Héphaistos. Certes il s'était montré le plus habile, mais je voyais bien que n'ayant pu séduire le père, elle commençait à entreprendre le fils ainé. Héphaistos tout ébloui d'être distingué par la Déesse du désir, fut saisi d'un tremblement émerveillé. "Allons, pensai-je, celui-là est fait pour le labeur, mais non pour le bonheur."
Héra réapparut et prophétisa; "Les Géants sont en fuite mais non anéantis. Les Immortels ne peuvent les détruire, ils sont nés de la blessure d'Ouranos et seuls, ceux qui connaisent la mort, joints aux Immortels pourront les faire disparaître. Il faut que les Dieux s'unissent aux mortelles." J'écoutai, stupéfait. L'homme futur était ce rêve d'Ouranos. Mais "il faut que les Dieux s'unissent aux mortelles", Héra regretterait un jour ce moment de vérité.
Aphrodite récompense Héphaistos
Bartholomaeus Spranger 
Caractère d'Héra, ses violences, histoire de Tirésias
Parlons un peu d'Héra, cette Junon dont toutes vos épouses participent d'elle. Si docile et accordée pendant nos fiançailles, si rayonnante le jour de nos noces, si éprise durant notre voyage, ne tarda pas à montrer les défauts de ses qualités. Instruite et d'avis excellent, elle en vint à croire pouvoir trancher sur tout. Sur l'Olympe embelli par ses soins, elle institua une hiérarchie trop rigoureuse. 
Tranchante et l'oreille fermée aux arguments de la contradiction, toute opposition bientôt la mit hors d'elle. Je vous en donnerai pour preuve la contestation qu'elle eut avec Tirésias et les malheurs qui en découlèrent pour ce dernier, bien après les temps, que je vous conte.
Un soir sur l'Olympe nous parlions paisiblement des plaisirs de l'amour et cherchions à établir qui, de l'homme ou de la femme, en recueillait plus de délectation, j'affirmais que la femme était avantagée, et qu'elle éprouvait des sensations plus hautes, plus intenses et plus prolongées. Héra soutenait le contraire.
Pour nous départager, je proposai d'appeler le mortel Tirésias qui avait vécu successivement avec les deux sexes. Un soir sur les pentes du mont Cithéron, il vit deux serpents en train de s'accoupler. Irrité, il les sépara et tua le mâle. Le lendemain Tirésias devint femme et le resta sept années durant. Puis au même endroit, il rencontra à nouveau deux serpents unis, agit de la même façon et tua cette fois la femelle. Le lendemain il était redevenu masculin.  
Tirésias qui avait donc connu les deux sexes, pouvait donc nous donner son expérience. Et nous lui posâmes la question. Sans hésiter, Tirésias répondit que sur dix parts du plaisir amoureux, la femme en recevait neuf parts et l'homme une seule. Furieuse qu'un homme lui donne tort, Héra l'aveugla. Je chatiai la Déesse de solide façon, mais Tirésias restait aveugle. Je lui accordai alors de vivre la durée de sept vies humaines et lui dispensai le don de prédire.
Mais Héra était-elle dépourvue du plaisir amoureux ? Au fur et à mesure que mes amours me fournirent des comparaisons plus nombreuses, j'inclinai à penser qu'Héra était devenue la Déesse protectrice des épouses frigides. En vérité, Héra était surtout éprise du principe d'une domination qu'elle ne pouvait pas elle-même exercer.
Moins avide de mes étreintes que furieuse d'apprendre que je les portais à d'autres, Héra poursuivit d'une haine implacable mes maitresses et les enfants qu'elles me donnèrent.
Tirésias aveuglé devant Héra et Zeus
Noces d'Héphaistos et d'Aphrodite
Les noces d'Héphaistos et d'Aphrodite eurent lieu peu de temps après la fin de la guerre contre les Géants. Il avait souhaité que la fête se tint à Lemnos, proche de l'endroit où sa mère l'avait lancé dans les flots et celui où Téthys l'avait recueilli et il voulait y revenir heureux et triomphant. Aphrodite arriva dans un char tiré par six mille colombes, elle épousait l'orfèvre qui allait sertir les précieuses gemmes que je lui avais abandonnés. Sa robe, taillée sans un pan d'Aurore, était d'une transparence extrème. Et Héphaistos semblait dire "Voyez, la splendeur que je vais étreindre et mesurez ma chance."
J'ai souvent, mes fils, vu reproduit parmi vous ce couple formé d'un mâle laid, laborieux et habile à s'enrichir et d'une beauté oisive, éprise de soi, insatisfaite, éveilleuse de désirs, quêteuse de présents, ne jugeant aucun homme digne du don qu'elle accorde en se laissant aimer.
Je n'augurai rien de bon de cette union. Il allait lui ciseler des bijoux pendant qu'elle lui cisèlerait des cornes. Comme le femmes de Lemnos s'étaient vouées au culte d'Héphaistos, Aphrodite les affigea d'une odeur pestilentielle. Les maris les quittèrent pour des étrangères, des prostituées ou des captives thraces. Furieuse, les femmes de Lemnos massacrèrent tous les hommes de l'ïle et s'organisèrent en société de femmes. Il en fut ainsi jusqu'à l'arrivée des Argonautes.
J'étais morose à ce mariage, même si ma chère Hébé avait beau remplir ma coupe d'ambroisie. Mon fils se mariait et je devenais le "vieux" Zeus, ma jeunesse était finie. Je regardai Héra, attentive à trôner, et qui s'appliquait à détester Aphrodite. Je cherchai un accord entre mes amours et mes tâches. Les enfants d'Héra s'était bien, mais insuffisant pour construire le bonheur des mortels. "Il me faut, pensai-je, engendrer d'autres Dieux pour les hommes." Mes yeux s'arrêtèrent sur Léto qui tenait les siens arrêtés sur moi.
Mariage de Vulcain et Aphrodite - François Boucher
Wallace coll. Londres - 1754
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