Maurice Druon   -   Mémoires de Zeus   -  11/ Nouvelles races, nouvelles amours
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En attendant, nous préparons la suite . . .
L'équilibre universel et le concept du Dieu unique.
"Moi Zeus" je vous rappelle que l'univers est un ensemble de forces contraires soumis à un équilibre, lequel n'est qu'un déséquilibre constamment rattrapé. Mais la cinquième race a conçu que les Dieux qui tenaient l'équilibre de vos cités et nations, n'étaient que pure imagination et des hommes ont révélé qu'un Dieu unique, habitant hors de l'univers même, était seul créateur; Akhénaton pharaon d'Egypte, Mose d'Israël, Jésus de Galilée, un troisième prophète (Mohamed d'Arabie).

Mais ce sont nous les Dieux qui maintenons les équilibres? Il est possible que cette erreur dure toujours, et maintenant revenons au commencement de la cinquième race.
L'Aube des Dieux
Les Destins - Paris
Némésis et Tyché. La Némésis devient Léda. Les Dioscures Castor et Pollux. Le temps des Gémeaux.
Chaque être sur la terre est fait de telle sorte qu'il porte en soi des faiblesses équivalentes à ses forces, des misères autant que sa fortune, des échecs à proportion de ses triomphes. Leur rapport est en principe constant. Deux divinités sont commises à la surveillance de cette constante.
Les Jours des Hommes
Némésis est l'une d'elle. Son nom véritable est "Répartition" et vous la nommiez injustement; "Impitoyable, Vengeance divine, Fureur céleste." Elle est antérieure à Ouranos et provient des Destins dont elle exécute les ordres. Elle n'est pas seule, elle a une compagne Tychè, dont elle ne se sépare jamais. C'est Tyché qui dispense les joies, les succès, les richesses. C'est "la Fortune". Comme, elle ne vous sert pas assez, vous avez affirmé que la Fortune était aveugle. Non Tyché fait faire un tour à sa roue et la passe à Némésis que lui fait faire un tour dans l'autre sens. Elle vous donne la mesure de toutes choses et si vous donnez dans la démesure, Némésis vous impose la mesure. Les victimes de Némésis, ne sont victimes que d'eux mêmes.
Crésus croyait que ses trésors lui donnait l'empire du monde. Cyrus le vainquit.  Darius, fier de ses innombrables soldats, se moquant d'Alexandre, finit poignardé dans une charrette, Alexandre qui fit trembler trois continents, mourut d'une fièvre dont un berger aurait sans doute guéri. Néron ordonnant à ceux qui lui déplaisait de quitter la vie, dû se tuer à son tour. Némésis était là au début de ce monde et à la fin sera. C'est elle qui, aux côtés d'Ouranos, fixait les mesures de chaque espèce.
Némesis et sa roue - Temple de Rhamnus
Je voulais l'aide de Némésis et elle me fuyait. Je la poursuivais; Brochet, Lièvre, Orvet, Cygne, elle était Carpe, Hase, Couleuvre, Oie sauvage. Cygne je commençai mon œuvre de création, et la serrai dans mes ailes, elle se transforma en un profil superbe, aux lèvres entrouvertes, aux longs cheveux noirs éployés sur le sable. Léda, en Crétois Femme, donna naissance à un œuf d'où naquirent deux jumeaux identiques et inséparables; les Gémeaux.
Castor et Pollux tels sont leurs noms, ou encore les Dioskouroï ou garçons de Zeus. Castor est habile de l'arc et Pollux bon lutteur. Né homme, il devait avoir un destin mortel, mais Castor fut tué avant que j'aie eu le temps d'intervenir. Je ne pus que sauver Pollux, mais celui-ci refusa l'immortalité si son frère en était exclu. Alors je décidai qu'un jour sur deux, Pollux remplacerait Castor aux Enfers pendant que Castor monterait parmi les Dieux. A mi-chemin, ils se rencontrent en se croisant et sont heureux. Ils s'embarquèrent sur le navire des Argonautes et grâce à eux Jason conquit la Toison.
Castor et Pollux - Coysevox - Versailles
La cinquième race.
En peu de temps les descendants de Deucalion s'étant abondamment multipliés, formaient déjà de nouveaux peuples avec leurs outillages, leurs organisations, leurs volontés. Quant aux souvenirs, il y eut beaucoup de pertes, malgré les récits autour du foyer, des aires pavées de cailloux ronds devant la maison du roi, des hommes qui allaient de villages en villages. que de souvenirs et que de pertes! 
Vous avez réappris à tailler le silex des flèches, à pétrir l'argile des briques à écraser l'huile des olives, puis à fondre le cuivre, l'or et l'argent. Vous lanciez des coffres plus maniables que celui qui avait sauvé votre semence. Vous rapportiez des étoffes, des poteries, l'étain, des bijoux, d'autres récits. Vous étiez actifs, industrieux, entreprenants, inventifs.
Je disais aux Dieux Olympiens que cette cinquième race nous donnait des motifs de satisfaction. Aidons-là à se rapprocher de nous. Donnons leur des Héros, des Génies. Et j'exhortai mes fils à s'unir aux mortelles  pour en avoir des fruits, gloire des hommes et visible portrait des Dieux.
Poséidon sema chez les peuples côtiers nombre de princes aventureux dont Thésée, Héphaïstos conçut des fondeurs émérites, inventeurs d'alliages tel fut Dédale, Arès engendra de terribles capitaines pour défendre les cités, Hermès se reproduisaient en prêtres et sages instruits par l'étude et la révélation.

Pour ma part, je me disposai  à vous donner de grands rois.
Bateau grec - Vase
Niobé, Naissance d'Argos. L'oracle de Dodone.
Niobé fut la première mortelle de mes amours. Elle vivait avec son frère, roi d'Epire, au milieu des chênes de Dodone où il avait bâti son temple. Tu regardais ce temple en filant ta quenouille et la porte ne s'ouvrir que pour les prêtres, comme le ciel qui ne s'ouvre qu'aux Dieux. Tu soupirais et tu attendais l'amour.
Je pris corps d'homme, sortis du temple, vins vers toi et, sans te poser de question, je t'entrainais aux plus épais des chênes. Tu es revenue chez ton frère lui annoncer que tu apportais un enfant de l'amour. Il fut nommé Argos et fonda l'Argos du Péloponnèse. Le bois de chênes où j'avais aimé Niobé devint lieu d'Oracle. L'air y est le mien, la brise annonce mon passage, le chêne est mon arbre. Les prêtresses de Dodone descendantes de Niobé, apprirent à écouter dans le frémissement des feuilles et le roucoulement des ramiers amoureux ma venue et ma présence. Olympias mère de mon fils Alexandre fut desservante de ce culte là. Les prêtres, une fois l'an, coupaient avec une faucille d'or le gui des chênes, dont les baies étaient une blanche semence par le vent apportée.
Le site oraculaire de Dodone et le chêne de Zeus
Io. Colère d'Héra. Hermès trompe la surveillance d'Argus. Errance et délivrance de Io.
Io fille d'Iasos, descendait de Niobé à la quatrième ou cinquième génération. Elle était prêtresse de la seconde Argos. Attachée au culte lunaire, la nuit, elle imaginait les félicités qu'Héra devait connaître dans mes bras, lesquelles étaient d'ailleurs fort rares. Elle en rêva et un jour dit à son père qu'elle devait se rendre au lac de Lerne. Elle ne s'approcha pas trop des marécages où une Hydre, née de Typhon, s'y cachait. Elle était venue avec Ynx, fille de la nymphe Echo. Et elle criait "Zeus, Zeus, Io t'attend, Io est prête." J'entendis leur appel, mais Héra aussi.
Feignant une tâche urgente en Argolide, je me dirigeai vers Lerne, en couvrant tout le pays d'un énorme nuage noir.  Elle était petite et ardente, mais elle parlait sans cesse et aurait voulu que j'apparaisse en Dieu. A la différence de Niobé, Io ne savait pas reconnaître son souhait, quand elle l'avait devant elle. Elle pensait être traversée par la foudre, mais je la pressai, car là-haut au-dessus du nuage, j'entendais des rumeurs et piétinements.
A peine m'étais-je détaché des bras d'Io que la voix d'Héra retentit "Il est sous cette nuée, avec l'une de mes servantes, je me vengerai de cette traitresse, de cette sacrilège !" Je compris le péril et changeai Io en génisse, pour un instant ! Et je dispersai le nuage. Héra m'accusait et me demandait de jurer de mon innocence, alors que je n'étais là qu'avec une génisse avec laquelle je n'avais pas fait l'amour. Elle reconnut s'être trompée mais demanda la génisse pour lui être consacrée. J'acquiesçai sauf à ce qu'elle soit sacrifiée.
Héra l'a fit attacher dans un enclos d'oliviers sacrés au temple de Némée et elle exigea d'un certain Argus, descendant du grand Argos, de la garder jour et nuit. On vous a dit qu'il avait cent yeux qu'ils ne fermaient jamais en même temps quand il dormait. En fait, capitaine de troupes qui avait délivré l'Arcadie d'un taureau furieux et d'autres brigands, il avait cinquante soldat dont la moitié veillait quand l'autre moitié dormait.
Je compris que ce serait plus difficile et j'appelai Hermès. Un pic-vert s'installa dans les bois de Némée et observa les lieux. Puis il revint en berger et se mit à jouer de la flute tant et si longtemps qu'Argus sauta deux tours de veille. Il leur proposa de leur raconter l'histoire d'une nymphe et d'un satyre. Il la fit si longue, si compliquée, si embrouillée qu'ils s'endormirent tous et qu'Hermès délivra Io et s'enfuit avec elle.  Hermès n'eut pas besoin de tuer Argus. Celui-ci se réveilla et dans sa colère tua tous ses soldats puis retourna son poignard contre lui-même tant son déshonneur était grand.
Jupiter, Junon et Io - David Tenier l(ancien - 1638
Héra prit les yeux des cadavres coupables et les fixa aux plumes de son paon favori afin qu'ils ne puissent plus jamais se fermer. La génisse était libre, mais avant que j'intervienne, Héra avait dépêché son taon pour la piquer sans cesse et celle-ci fuyait. Elle se réfugia en Epire pour y trouver refuge à Dodone, mais le taon ne la quittait pas. Elle se jeta d'un falaise dans la mer qui depuis porte le nom de "Ionienne". Elle rejoignit l'Illyrie, puis le Danube jusqu'à la mer noire, franchit le détroit qui en garde le souvenir car "Bosphore" signifie "le passage de la vache". Elle gagna le Caucase où elle aperçut Prométhée, puis la Médie, Bactriane, l'Indus et toujours le taon à sa poursuite. Elle revint par les déserts brûlants jusqu'en Egypte où elle plongea dans le Nil. Elle était épuisée, décharnée et appelait Zeus au secours et à retrouver sa forme humaine..
Héra triomphait, j'avouais mais rappelai à Héra qu'elle avait prophétisé après la bataille contre les Géants que les Dieux devraient s'accoupler aux mortelles. Et je lui ordonnai de se taire et de rappeler son taon. Elle refusa et dans une immense colère, j'ordonnai à Héphaïstos d'apporter un crochet, des câbles et une enclume. Puis ligotant Héra, je la suspendis au ciel par les cheveux et à ses pieds, j'accrochai l'enclume, là laissant ainsi jusqu'à . . .
. . ; la fin des temps. Mais mes enfants supplièrent. Les cris les tiraient aux larmes. Héphaïstos réclamait son enclume. Je me laissai fléchir. "- Tu rappelleras ton abominable taon ? - Oui - Tu cesseras de persécuter Io ? - Oui - Tu ne chercheras pas à te venger d'Hermès ? - Non".  Le taon fut rappelé, Héra dépendue; Io rendue à sa forme première.
Je la mariai à Télégonos petit roi veuf, et elle mis au monde Epaphos. Epaphos fut un roi puissant qui épousa la belle Memphis, fille du Dieu du Nil et qui régna sur l'Egypte. Il eut d'elle une fille Libye qui donna naissance à deux garçons; Bélos qui garda l'Egypte et Agénor qui fonda son royaume sur le littoral de Syrie. La troisième de mes amantes mortelles fut la fille d'Agénor.
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Le peuple de Canaan. Europe et le Taureau. L'enlèvement.
Agénor ou Aghnor, ou Khnas ou encore Canaan fit de son peuple l'un des plus prospères du monde. Habile au négoce comme à la culture, ce peuple eut de hardis navigateurs. Ses artisans avaient découvert que le sable, fondant à la chaleur des foyers se transformait en une matière fragile et transparente. Coloré, sous toutes ses formes, le verre allait conquérir les marchés.
Agénor ou Canaan avait cinq fils et une fille Europe que je ne tardai pas à remarquer. Vive, éclatante, elle exprimait l'espérance et la robustesse sans nuire à sa grâce. Elle aimait les troupeaux et tournait autour des taureaux. Le taureau vous fascine car de tous les animaux, il est le seul que vous ne pouvez apprivoiser.
Or un jour, elle venait le long des plages de Sidon contempler les taureaux de son père et elle en trouva un de plus. Je sortais de la mer, lentement, pesamment, avec un pelage blanc. Avec des cornes courtes que j'avais choisi polies, je dépassai le reste du cheptel. Je poussai un mugissement rauque et chargeai pour montrer ma force. Europe s'enfuit en courant. Puis je me couchai. Elle s'approcha, m'offrit des fleurs, me flattait de "beau taureau blanc" , me fit une couronne de fleurs. Elle s'enhardit, me toucha le bout des cornes, me caressait, posa un baiser entre les naseaux, promis d'éblouir son père si elle me chevauchait jusqu'à lui. Je n'attendais que cela. Elle s'assit de biais sur mon dos et me dit de me lever. Un tourbillon de sable soulevé par mes sabots recouvrit la côte et Sidon et nous étions déjà au-dessus de la mer. J'allai vers l'île de mon enfance; la Crète. je m'arrêtai à Gortyne, sous les platanes, je me transformai de façon à nous aimer, et je lui fis trois fils; Minos, Rhadamanthe et Sarpédon.
Europe enlevée - Crète
Minos et la Crète. Prospérité de l'empire crétois. Héphaïstos et Athéna. Origine des rois d'Athènes. Dédale.
Minos régna avec ses frères et fut le fondateur d'une longue dynastie dont tous les chefs portèrent son nom. Je fis présent à Minos d'un chien de chasse qui ne manquait jamais sa proie, d'un épieu qui ne manquait jamais son but, et de Thalos, l'homme de bronze, sentinelle invulnérable qui tournait autour de l'île, ne laissant ni entrer ni sortir, sans l'autorisation du roi. 
Minos ne sortait jamais sans saluer mon immense effigie sculptée depuis les âges de la terre au sommet du mont Iouktas. Tous les sept ans, il se rendait à la grotte de Psychro où je suis né et la chèvre Amalthée qui m'avait nourri, secouait au-dessus de la Crète, sa corne d'abondance. Minos confia à son frère Rhadamanthe de rédiger les lois et les institutions et le code minoen fut bientôt copié partout dans le monde. A leurs morts, je les fis Juges aux Enfers.
Quant à Sarpédon, animateur de la marine crétoise, il fonda Milet sur la côte d'Asie. Minos attira les ingénieurs, les artistes, les artisans les plus habiles et parmi eux; Dédale. Dédale descendait d'Héphaïstos et . . . de ma fille Athéna. Nul ne sait vraiment qui s'aventurant dans les forges pour emprunter des armes pour la guerre de Troie ou qui troublé par les fausses révélations de Poséidon, provoqua cette union ou cet abandon. Athéna inventa une histoire où se défendant de son frère, elle essuya sa semence répandue le long de sa jambe et la jetant au loin d'elle, au contact de la Terre-Mère, aurait donné un enfant, dont Athéna se chargea d'élever. Elle le nomma Erichthonios c'est à dire "laine de terre" et celui-ci fonda une ville qu'il nomma Athénaï.
Les rois d'Athènes descendent d'Erichthonios et doublement de moi, ce qui explique qu'en nulle cité ne brillèrent d'une plus haute lumière, ni de génie abstrait, ni de création plastique. Dédale était issu de cette race-là, il dessina pour Minos, la cité royale de Cnossos, le Labyrinthe, de telle façon qu'elle soit représentative du monde. Et pour cela, elle fut durable et puissante. 
Dédale inventa aussi la scie à métaux à partir de la mâchoire du serpent, l'art de couler des statues de bronze, et aussi la génisse de bois qui abrita Pasiphaé - épouse de Minos - pour s'offrir à la saillie d'un taureau, qui n'était pas moi, et dont naquit le Minotaure. Il conçut aussi, d'après le vol des oiseaux, des ailes pour son fils Icare et pour lui-même afin de quitter la Crète en dépit de la surveillance de Thalos. D'Icare vous savez ce qu'il arriva et de Dédale, volant bas, il parvint à Cumes avant de passer en Sicile et d'y répandre sa science.
Athéna a remis Erichthonios aux filles de Cécrops
Gérard de Lairesse
Les Frères d'Europe. La fondation de Carthage et de Thèbes. Le temps du Taureau.
Agénor, dès qu'il s'aperçut de la disparition d'Europe, ordonna à ses cinq fils de rechercher leur sœur et de ne revenir qu'avec elle. Phoenix avec ses vaisseaux fit voile vers le couchant, longea les rivages d'Afrique et fonda Carthage. A la mort de son père, il revint et fonda le royaume de Phénicie, dont Carthage était une lointaine colonie. 
Cilix, remonta la côte d'Asie Mineure et créa le royaume de Cilicie. Phinéus établit un état sur les deux rives du Bosphore. Thasos fut dans cette île où j'avais engendré Artémis et Apollon, il y découvrit de riches mines d'or et y donna son nom.
Cadmos, enfin, cingla vers la Thrace puis s'en fut à Delphes consulter l'oracle pour savoir où se trouvait Europe. La Pythie lui déconseilla de poursuivre son dessein, sauf à courroucer les Dieux, et au contraire de fonder une ville, "là où une vache que tu poursuivras se laissera tomber de lassitude". Il trouva une vache portant un disque lunaire sur le flanc, il la suivit quatre stades et là où elle s'écroula, il fondit Thèbes, pays de Béotie, c'est à dire de la vache.
Cadmos ayant offensé Arès, devint huit ans son esclave, c’est-à-dire qu'il dut combattre pendant huit années. En récompense, Arès lui offrit sa fille Harmonie qu'il eut des amours avec Aphrodite. Harmonie eut peu d'heures heureuses en cette cité sur laquelle pesait un destin de violence, de cruauté, de haine. Cette race devait produire, Laios, Jocaste, Oedipe, Créon, Etéocle, Polynice, Mégarée, Antigone. Mais Cadmos et Harmonie avaient eu une fille, Sémélé dont je vais vous entretenir.
Cadmos et Harmonie - Vase
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