Argonautes - l'Expédition  - la légende de Parébios
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Les Argonautes venaient de libérer Phinée des Harpyes et, ils s'entretenaient avec lui. Il parlait de Parébios
Hamadryade+bin Emile+Cherbourg+1870+Inconnu Complément+
Le père de Parébios avait commis un grand malheur. Plein d'élan, de force et de jeunesse, il s'en était allé couper un chêne dans la forêt.
Or l'Hamadryade qui habitait l'arbre lui demanda de ne pas abattre "son arbre". Mais n'écoutant que sa force et sa jeunesse, il abattit le chêne. La Nymphe peinée, maudit tout son labeur, le rendant inutile et étendit sa malédiction à ses enfants.
De ce fait, Parébios, malgré son cœur à l'ouvrage, perdait chaque jour un peu plus sa fortune.
Il consulta Phinée (voir le chapitre précédent) et ce dernier lui conseilla d'élever un autel à la Nymphe de Thynie et de lui offrir un sacrifice. 
La Nymphe compatit à ses maux et l'exauça. Ses maux étaient terminés et Parébios remercia Phinée en l'assistant et le servant, tant il était poursuivi par les Harpyes que les fils de Borée venaient de repousser
Cette légende est à rapprocher du Poême de Pierre Ronsard "contre les bucherons de la forêt de Gastine", tant il est clair que Ronsard connaissait cette légende et s'en servait pour sa plaidoierie "écologique"
Ecoute, Bûcheron, arrête un peu le bras!
Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas:
Ne vois-tu pas le sang, lequel dégoutte à force Où premier j'entendis les flèches résonner
Des Nymphes qui vivaient dessous la duré écorce? D'Apollon, qui me vint tout le coeur étonner; *
Sacrilège meurtrier, si on pend un voleur Où premier admirant la belle Calliope, *
Pour piller un butin de bien peu de valeur, Je devins amoureux de sa neuvaine trope,
Combien de feux, de fers, de morts et de détresses Quand sa main sur le front cent roses me jeta
Mérites-tu, méchant, pour tuer des Déesses ? * Et de son propre lait Euterpe m'allaita. *
Adieu, vieille forêt, adieu têtes sacrées,
Forêt, haute maison des oiseaux bocagers, De tableaux et de fleurs autrefois honorées,
Plus le cerf solitaire et les chevreuils légers
Ne paîtront sous ton ombre, et ta verte crinière Maintenant le dédain des passants altérés,
Plus du soleil d'été ne rompra la lumière, Qui, brûlez en été des rayons éthérés,
Plus l'amoureux pasteur sur un tronc adossé, Sans plus trouver le frais de tes douces verdures, Hamadryade et le bucheron - Emile Bin - Cherbourg - 1870
Enflant son flageolet à quatre trous percé, Accusent vos meurtriers et leur disent injures.
Son mâtin à ses pieds, à son flanc sa houlette, Adieu, chênes, couronne aux vaillants citoyens,
Ne dira plus l'ardeur de sa belle Janette. Arbres de Jupiter, germes Dodonéens, * Les Vents étésiens
Qui premiers aux humains donnâtes à repaître!
Tout deviendra muet; Echo sera sans voix; Peuples vraiment ingrats, qui n'ont su reconnaître Le lendemain matin, les vents qui commençaient à souffler les empêchèrent de se rembarquer; c'étaient les vents étésiens, dont le souffle se fait sentir sur toute la terre. Jupiter les envoya jadis aux mortels pour les soulager d'un terrible fléau. 
Tu deviendras campagne et, en lieu de tes bois,
Dont l'ombrage incertain lentement se remue, Les biens reçus de vous, peuples vraiment grossiers
Tu sentiras le soc, le coutre et la charrue; De massacrer ainsi nos pères nourriciers!
Tu perdras ton silence, et haletants d'effroi Que l'homme est malheureux qui au monde se fie!
Ni Satyres ni Pans ne viendront plus chez toi. * O Dieux, que véritable est la Philosophie
Adieu, vieille forêt, le jouet de Zéphyre, * Qui dit que toute chose à la fin périra Histoire de la Nymphe Cyrène et de son fils Aristée 
Où premier j'accordai les langues de ma lyre, Et qu'en changeant de forme une autre vêtira;
De Tempé la vallée un jour sera montagne Cyrène fut courtisée par Apollon qu'il confia aux Nymphes de Libye, près du mont Myrtose. Ce fut là qu'elle mit au jour Aristée, que les Thessaliens invoquent comme le dieu tutélaire des campagnes et des troupeaux. Or la sécheresse frappait le pays et l'on vint lui demander conseil. Aristée offrit un sacrifice à Zeus, père de l'humidité et depuis les vents étésiens rafraichissent la terre pendant 40 jours.
Et la cime d'Athos une large campagne,
Neptune quelquefois de blé sera couvert; *
La matière demeure, mais la forme se perd.
Les Thyniens prenaient soin des Argonautes pour les remercier de ce qu'ils avaient fait pour Phinée et lorsque le vent cessa, ils embarquèrent, pour oser franchir les dangereuses Roches Bleues.
En marge du poême * dans l'ordre Les Hamadryades sont des Nymphes mortelles que Ronsard associent à des Déesses qui meurent avec leur arbre
Satyres et Pan vivent dans les bois
Zéphyre est le vent doux qui passe dans les arbres
Apollon et les Muses dont Calliope et Euterpe, inspirent les poêtes dont Ronsard
Le chêne est l'arbre sacré de Jupiter et ses oracles s'écoutaient à Dodone dans le bruissement des feuilles
Neptune représente la mer qui sera transformée en verte prairie
en plus La vallée du Tempé mène à Delphes, Le mont Athos est une montagne de Thrace
Ronsard prédit l'inversion si nous continuons de massacrer la nature